Assurer pour le marché financier régional de l’Uemoa, la centralisation, la conservation des valeurs mobilières, la bonne fin des transactions boursières et le paiement des événements sur valeurs. Tel est, essentiellement, le rôle du Dépositaire central/Banque de règlement, si l’on en croit son directeur général.
Birahim Diouf qui s’exprimait, ce lundi 16 juillet à Dakar lors d’un ‘’petit-déjeuner de presse’’ ajoute que le rôle du Dc/Br est d’assurer la circulation et la sécurité des transactions boursières dans l’ensemble de l’Union. Il a expliqué dans la foulée que le Dc/Br assure l’exécution des contrats d’achat et de vente de titres financiers sur le marché. A l’en croire, le marché attire des participants car entre 2023 et 2024, il y a une hausse de 2,21% du nombre d’adhérents qui passe de 136 à 139.
Il renseigne que cette activité s’inscrit dans le cadre d’une série de rencontres qu’ils ont commencées en début d’année avec les médias pour mieux leur faire comprendre le rôle du dépositaire central dans l’écosystème du marché.
Le Directeur général du Dc/Br soutient, dans le même sillage, que « le marché se porte très bien ». Il explique en ce sens : « Si l’on se fie aux statistiques que l’on vient de partager, globalement l’année 2023 s’est bien passée sur les différents segments du marché. Si l’on regarde également le volume des dividendes payés et puis les événements sur valeur payés aux investisseurs nous sommes à plus de 1500 voire 1600 milliards de francs Cfa ».
Par ailleurs, Birahim Diouf confie que les perspectives du Dc/Br s’inscrivent globalement dans sa stratégie de digitalisation et d’interaction avec les investisseurs et l’écosystème. « Nous sommes engagés dans un projet de digitalisation des opérations de souscriptions sur le marché primaire », dit-il. Avant d’expliquer que cela veut dire qu’on va permettre aux investisseurs finaux de pouvoir souscrire et participer aux opérations qui se dérouleront sur le marché primaire.
Cela permettrait, d’après le directeur général du Dc/Br, de développer la base parce que, dit-il, même « ceux qui ne détiennent pas de comptes pourront, à travers ses plateformes, ouvrir des comptes avec leurs intermédiaires ». Ce qui « permettra de développer la base des investisseurs locaux qui ont un apport important sur le marché boursier ».
Dans les projets du Dc/Br figurent ceux d’adopter les standards Swift dans l’écosystème du marché financier de l’Uemoa mais aussi, la révision du cycle de Règlement/Livraison qui devrait passer de T+3 à T+2. C’est-à-dire que si un investisseur achète des titres il attendait trois jours pour la finalisation de l’opération. Mais avec la réalisation de ce projet, le délai d’attente va passer à deux jours.
Il a été relevé que le marché financier régional pourrez connaître davantage d’engouement. A ce titre, M. Diouf confie que ce qui manque aux entreprises de manière générale, c’est une meilleure compréhension de l’outil marché boursier car, argue-t-il, il y a deux supports dans le marché boursier : l’un pour lever des capitaux et l’autre pour investir des excédents de trésorerie. De son avis, le marché financier est une « plateforme qui devrait être plus utilisée ».
Il soutient que l’avantage d’être coté, pour une entreprise, c’est d’avoir de la visibilité mais au-delà, il y a un poids de négociation avec ses bailleurs traditionnels que sont les banques. « Puisque que quand vous êtes coté, vous êtes transparent et le banquier sait que vous communiquez régulièrement et que votre activité est dans le public ».
Raison pour laquelle il « exhorte les entreprises à se tourner vers le marché financier pour lever des capitaux parce que c’est possible et faisable, mais il faut s’inscrire dans cette dynamique et surtout se rapprocher des spécialistes du marché qui sont les Sociétés de gestion et d’intermédiation (Sgi) pour être accompagné ».
Bassirou MBAYE
Birahim Diouf qui s’exprimait, ce lundi 16 juillet à Dakar lors d’un ‘’petit-déjeuner de presse’’ ajoute que le rôle du Dc/Br est d’assurer la circulation et la sécurité des transactions boursières dans l’ensemble de l’Union. Il a expliqué dans la foulée que le Dc/Br assure l’exécution des contrats d’achat et de vente de titres financiers sur le marché. A l’en croire, le marché attire des participants car entre 2023 et 2024, il y a une hausse de 2,21% du nombre d’adhérents qui passe de 136 à 139.
Il renseigne que cette activité s’inscrit dans le cadre d’une série de rencontres qu’ils ont commencées en début d’année avec les médias pour mieux leur faire comprendre le rôle du dépositaire central dans l’écosystème du marché.
Le Directeur général du Dc/Br soutient, dans le même sillage, que « le marché se porte très bien ». Il explique en ce sens : « Si l’on se fie aux statistiques que l’on vient de partager, globalement l’année 2023 s’est bien passée sur les différents segments du marché. Si l’on regarde également le volume des dividendes payés et puis les événements sur valeur payés aux investisseurs nous sommes à plus de 1500 voire 1600 milliards de francs Cfa ».
Par ailleurs, Birahim Diouf confie que les perspectives du Dc/Br s’inscrivent globalement dans sa stratégie de digitalisation et d’interaction avec les investisseurs et l’écosystème. « Nous sommes engagés dans un projet de digitalisation des opérations de souscriptions sur le marché primaire », dit-il. Avant d’expliquer que cela veut dire qu’on va permettre aux investisseurs finaux de pouvoir souscrire et participer aux opérations qui se dérouleront sur le marché primaire.
Cela permettrait, d’après le directeur général du Dc/Br, de développer la base parce que, dit-il, même « ceux qui ne détiennent pas de comptes pourront, à travers ses plateformes, ouvrir des comptes avec leurs intermédiaires ». Ce qui « permettra de développer la base des investisseurs locaux qui ont un apport important sur le marché boursier ».
Dans les projets du Dc/Br figurent ceux d’adopter les standards Swift dans l’écosystème du marché financier de l’Uemoa mais aussi, la révision du cycle de Règlement/Livraison qui devrait passer de T+3 à T+2. C’est-à-dire que si un investisseur achète des titres il attendait trois jours pour la finalisation de l’opération. Mais avec la réalisation de ce projet, le délai d’attente va passer à deux jours.
Il a été relevé que le marché financier régional pourrez connaître davantage d’engouement. A ce titre, M. Diouf confie que ce qui manque aux entreprises de manière générale, c’est une meilleure compréhension de l’outil marché boursier car, argue-t-il, il y a deux supports dans le marché boursier : l’un pour lever des capitaux et l’autre pour investir des excédents de trésorerie. De son avis, le marché financier est une « plateforme qui devrait être plus utilisée ».
Il soutient que l’avantage d’être coté, pour une entreprise, c’est d’avoir de la visibilité mais au-delà, il y a un poids de négociation avec ses bailleurs traditionnels que sont les banques. « Puisque que quand vous êtes coté, vous êtes transparent et le banquier sait que vous communiquez régulièrement et que votre activité est dans le public ».
Raison pour laquelle il « exhorte les entreprises à se tourner vers le marché financier pour lever des capitaux parce que c’est possible et faisable, mais il faut s’inscrire dans cette dynamique et surtout se rapprocher des spécialistes du marché qui sont les Sociétés de gestion et d’intermédiation (Sgi) pour être accompagné ».
Bassirou MBAYE